JANSSEN

 LA MALADIE A-T-ELLE UN SENS ?

janssen-site-300x194Thierry JANSSEN (Fayard, 2008)

« Avoir l’espoir ne veut pas dire que nous pensons que les choses vont se produire bien .Cela signifie simplement que nous pensons que les choses auront un sens » (Vaclav HAVEL)

  • Le terme maladie, en français est un terme qui comprend trois aspects, mieux nommés, plus précis dans la langue anglaise :
  • DISEASE : affection reconnue par la nomenclature biomédicale. Les causes sont objectivables, l’explication est possible, matérielle, organique.
  •  ILLNESS : le vécu subjectif du malade, une réalité éprouvée de façon intime, individuelle ; on peut y attribuer un sens symbolique, une interprétation personnelle, subjective, culturelle, historique.
  • SICKNESS : maladie comme phénomène culturel et social. Cette pathologie provoque ou révèle un désordre social, comme un message adressé à toute la société.
  • Soigner des pathologies (disease) n’entraîne pas obligatoirement la guérison des maladies (illness), des mal-aise, du mal être.
  • En 1940, c’est Paul Mac LEAN qui révéla nos trois cerveaux :
  • 3cerveaux_lightREPTILIEN : (tronc cérébral, mésencéphale, hypothalamus, ganglions de base) le cerveau instinctif, premier dans l’évolution phylogénétique, celui des automatismes, relatif à la survie.
  • SYSTEME LIMBIQUE : cerveau des mammifères, émotionnel.
  • NEOCORTEX : le plus récent, traduit en pensée, en mots les signaux d’alarme, pouvant engendrer des réactions corporelles, avec des représentations mentales.
  • Culturellement, la langue française oppose le corps à l’esprit, sans définir ce dernier concept.
  • L’anglais est plus riche, subtil, précis :
  • Body (corps),  Soul (l’âme) , Mind (pensée) , Spirit (esprit)
  • 3cerveaux_lightLe cerveau reptilien serait en relation avec the Body.
  • Le système limbique déclenche les émotions du Soul.
  • Le néocortex génère les pensées du Mind.
  • C’est une communication fluide entre les trois étages du cerveau qui permet de vivre l’expérience de la pleine conscience du Spirit.
  •  L’émotion est le lien entre le corps et la pensée. Sans perception, pas d’émotion, sans émotion, pas de raison.
  • « Au commencement était le VERBE » Evangile de Jean…
  • Il serait plus juste de dire
  • « Au commencement était le geste ».
  • Il y a une relation, un lien, entre la bouche et le mouvement des mains lorsqu’on prononce des mots.
  • Prononcez les mots : « plat, rond, haut, bas », nos lèvres imitent les gestes qui accompagnent notre discours.
  • Le langage verbal est né à partir d’un langage gestuel.
  •  L’hémisphère gauche est spécialisé dans le contrôle des postures, puis évolue dans le contrôle des moyens de communication dépendant des postures. Déjà Darwin, au XVIIIème siècle postulait l’existence d’un langage gestuel universel : le visage permet à chaque individu d’exprimer ses émotions et de signaler ses intentions aux autres membres de son espèce.
  • 2015-03-25-1427289459-5513160-Expressionpackperso_ericgoulard-thumbCette hypothèse a été vérifiée et validée par Paul Eckmann, professeur de psychologie à l’université de San Francisco, pour les 7 émotions de base : Tristesse, colère, surprise, peur, joie, dégoût, mépris.
  • Ce phénomène est universel, indépendant de la culture.
  • Les métaphores permettent d’exprimer la complexité des réalités, elles précisent ce que l’abstraction des mots peine à exprimer, les métaphores permettent de faire sens, de faire comprendre le concept le plus abstrait, dans des termes plus concrets.
  • « La métaphore, du grec μεταφορά (metaphorá, au sens propre, transport), est une figure de style fondée sur l’analogie et/ou la substitution. C’est un type particulier d’image sans outil de comparaison qui associe un terme à un autre appartenant à un champ lexical différent afin de traduire une pensée plus riche et plus complexe que celle qu’exprime un vocabulaire descriptif concret. »
  • Il y a les métaphores visuelles :  (https://en.wikipedia.org/wiki/Charles_Philipon)
  • de15294f0773c65ec7a113a1d4a33c60La Métamorphose du roi Louis-Philippe en poire, de Charles Philipon (circa 1831)
  •  De l’analogie à la substitution Un exemple de contexte culturel :
  • raining-cats-dogs« Il pleut des cordes » en français équivaut à
  • « It’s raining cats and dogs » en anglais (littéralement : il pleut des chats et des chiens.)
  • Les métaphores verbales permettent d’évoquer les fonctions naturelles des organes pour traduire nos sentiments :
  • « ça me reste en travers de la gorge, ça me déchire le cœur, j’ai du mal à digérer cette situation. »
  •  Il y a une différence entre parler de sa maladie
  • « ça tourne pas rond, la machine est déglinguée », comme d’un corps objet, physique, DISEASE,
  • et décrire son malaise,
  • « j’ai ressenti un malaise quelque chose d’anormal se produisait en moi », comme un corps sujet, être malade, ILLNESS, une dimension plus psychologique, émotionnelle, intellectuelle, spirituelle.
  • Pour évoquer les troubles psychosomatiques, F.DOLTO introduit « l’image du corps », notion inconsciente. C’est la mémoire du corps vécu tout au long de l’histoire du sujet, la somme des représentations générées par les événements émotionnels de l’existence ; l’entrelacs des différentes traces laissées par les sensations physiques, cutanées, musculaires, viscérales, érogènes.
  • Cette image du corps est l’identité subjective de l’individu. C’est image inconsciente du corps qui fait lien avec les malaises-Illness, mais ne précise pas les affections-diseases.
  • La psychanalyse peut interpréter le « pourquoi » d’une maladie, de façon subjective, mais pour expliquer objectivement le processus pathologique, rien n’est moins sûre !
  • La psychanalyse ne se substitue pas à la médecine ! Bien qu’apporter une explication à certains mots peut les faire disparaître.
  •  Pour le Dr HAMER, créateur de la Médecine Nouvelle, « la maladie (le cancer) est la solution biologique parfaite proposée par le cerveau comme réponse à un stress. La maladie a toujours un sens. »
  • Attention, ne pas négliger la vulnérabilité des patients, rendus impressionnables, influençables par la souffrance.
  • Expliquer à un malade qu’il peut guérir d’une maladie physique en se contentant de résoudre un problème psychologique, ouvre la voie à toutes les dévires, manipulations
  • Certains patients arrêtent leur traitement médicamenteux, font le pari de la guérison…au prix de leur VIE. La manipulation mentale n’est pas loin !
  • La Médecine Nouvelle de Hamer introduit de l’ordre dans le chaos, donne du sens à l’absurde, génère l’espoir nécessaire pour mobiliser les forces de guérir qui sont en chacun de nous.
  • Peut-être effet placebo qui fonctionne ? Si l’on accepte l’hypothèse de l’effet placebo, alors, on doit accepter, par conséquence, la notion d’effet nocebo, qui créerait de la pathologie en suggérant aux patients les symptômes et les maladies utiles pour exprimer un mal être particulier…
  • La force de la pensée négative (p.131) Les pensées négatives génèrent des émotions négatives (peur, anxiété, colère), cela active la partie antérieure de l’hémisphère cérébral droit (cortex préfrontal droit), ce qui stimule la branche sympathique du système nerveux autonome.
  • Le corps est mis sous tension, se prépare à régir face à l’événement qui a déclenché les pensées négatives. Une série d’ajustements hormonaux permettent de mobiliser assez d’énergie pour FUIR ou COMBATTRE.
  • Plus d’adrénaline stimule l’activité cardiaque et musculaire.
  • Les taux sanguins augmentés de cortisol préparent le système immunitaire à se DEFENDRE ou à REPARER les dégâts. La survie étant la priorité, la libido est interrompue et la croissance est stoppée.
  • 4-lobes-de-lhmispre-gauche-du-cerveau-v3Les pensées positives génèrent des émotions agréables, (joie, enthousiasme) qui stimulent la partie antérieure de l’hémisphère cérébral gauche (cortex préfrontal gauche) stimulent la branche parasympathique de système nerveux autonome, relâchement du corps, mise en marche des mécanismes réparateurs de l’organisme,  mobilisation des défenses immunitaires (cellules NK = natural Killer, capables de détruire des cellules infectées par des virus ou des bactéries, ou des cellules cancéreuses.)
  •  Les émotions occupent une place importante dans les processus psycho-neuro-endocrino-immunologiques. Le stress n’est pas néfaste, il permet au corps de répondre en cas d’alerte, pour lui permettre de s’adapter.
  • Si le stress s’installe, s’il devient chronique, alors, cela devient un problème et une prédisposition à de nombreuses maladies.
  • En 1950, Penfield identifie les aires motrices du cerveau, c’est-à-dire l’organisation de la commande motrice des muscles du corps humain à la surface du cerveau:
  • Si on stimule électriquement un point de la surface du cortex moteur (précisément l’aire n°4), cela produit un mouvement dans la partie du corps correspondante.
  • 1421_Sensory_HomunculusOn parle de somatotopie fonctionnelle. Chacune des régions de cette aire 4 représente un territoire corporel et cette région corticale a une surface d’autant plus grande que la partie du corps considérée est plus complexe du point de vue de sa motricité.
  • Par exemple, la surface correspondant à la main est très grande, surtout la surface correspondant au pouce. Projetée sur la surface du cortex moteur, cette représentation évoque la forme d’un corps humain, de petite taille : l’homonculus. Homoncule1Homoncule2
  • Bleu : cortex sensitif.
  • Rouge : cortex moteur
  •  La surface dévolue aux différentes parties du corps est d’autant plus vaste que la motricité y est riche et développée. Le noyau sous-thalamique est composé de trois parties : 1) Zone émotionnelle 3) Zone motrice 2) Zone associative d’intégration de l ‘émotion et de l’action (entre Zone émotionnelle et Zone motrice) reliée aux centres de décision.
  • On comprend mieux comment les émotions se traduisent en actes volontaires.
  • La colère peut nous faire brandir le poing, le contentement nous donne envie de sourire.
  • Dans l’autre sens, comment les actes volontaires peuvent susciter des sentiments : brandir le poing peut rendre agressif, tenir un crayon entre les dents, évite de toucher les lèvres, amène à contracter les muscles du visage, comme pour sourire, et déclenche un sentiment joyeux.
  • La théorie de la Nouvelle Médecine Germanique affirme qu’il existe des structures cérébrales capables d’intégrer avec précision les émotions et les réactions INVOLONTAIRES des différents organes. Ces structures sont impliquées dans la genèse des maladies.
  •  Ceci n’est pas prouvé MAIS cela génère un risque majeur, que les malades pensent guérir par la seule force du psychisme, et DONC refusent les soins médicamenteux, parce qu’ils ne sont pas psychologiques : ils mettent leur vie en danger de MORT.
  • Quel manque d’humilité, quelle notion de toute puissance…or, ce n’est qu’un illusion !
  • Les symptômes fonctionnels peuvent constituer des messages porteurs de sens, quelle que soit leur cause, physique ou psychologique.
  • Il est nécessaire, voire vital, de pratiquer la nuance et la subtilité, ne pas généraliser : toutes les manifestations corporelles ne portent pas obligatoirement un sens symbolique… D’ailleurs, symbole et culture apportent des interprétations différentes !
  • En Occident, le côté droit symbolise l’action, la raison, donc le masculin.
  • Le côté gauche évoque plus la contemplation, l’intuition, donc, le féminin.
  • C’est logique, puisque l’hémisphère gauche (logique, rationnel) dirige l’hémicorps droit.
  • En médecine chinoise, l’hémicorps gauche, c’est le Yang, l’énergie d’action, masculin. L’hémicorps droit, c’est le Yin, l’énergie passive, féminin…
  • La sagesse taoïste nous enseigne qu’il y a du Yin dans le Yang, et inversement. L’hypothèse peut être la suivante
  • : En Occident, le côté droit évoque le masculin, dans le conscient. Or, la maladie révèle au conscient un sens inconscient, un discours inconscient. Un symptôme à droite, inconsciemment évoque le féminin,et à gauche, le masculin.
  • Dire que le « corps parle », c’est dire que la souffrance psychologique éprouvée par le patient est la cause ou une des causes de ses symptômes physiques.
  • Dire que « le corps permet de parler » laisse la porte ouverte à l’idée que le mal être, exprimé à l’occasion de la maladie n’est pas forcément en cause dans la genèse de celle-ci.
  • La fibromyalgie (maladie à l’étiologie inconnue) ou spasmophilie, est un syndrome caractérisé par des douleurs musculaires chroniques et un sommeil non réparateur.
  • L’existence de ce syndrome est reconnue depuis 1992 par l’Organisation mondiale de la Santé. Les statistiques révèlent que, dans les pays industrialisés, la fibromyalgie touche de 2 % à 6 % de la population.
  • Au Canada, 900 000 personnes en sont atteintes. Pour certains psychiatres, c’est la forme moderne de conversion hystérique, ou de dépression chronique.
  • Croire nous permet d’organiser notre pensée. Détruire une croyance et la remplacer par une autre, nous permet de faire évoluer nos idées.
  • Croire au sens de la maladie est vital, en particulier quand la maladie introduit le doute dans notre vie. L’état de croyance est source d’apaisement, d’équilibre, d’inspiration qui s’oppose à l’état de doute qui génère le trouble et le malaise, inhibiteurs de projets ou d’action. Espérer est nécessaire.
  • La maladie génère stress, tensions, colère, peurs, angoisses…le corps est mis sous tension, prêt à fui ou à combattre, le système immunitaire est stimulé mais, si le stress perdure, la peur, l’anxiété, et la colère perdurent, entraînant des perturbations neurologiques, immunitaires et hormonales, associées à l’état d’alerte, ce qui empêche la mise en route les mécanismes de récupération et de réparation du corps : l’individu s’épuise, et la guérison est compromise.
  • Il s’avère donc indispensable d’échapper à l‘emprise du stress et des émotions négatives.
  • Identifier les causes de la maladie est un moyen pour échapper au stress, faire sens. Cet effort de rationalisation (cortex gauche préfrontal, la partie la plus récente du cerveau) peut générer des sentiments agréables, comme la joie et l’espoir, ce qui entraîne le relâchement du corps, la stimulation des défenses immunitaires, et la mise en route des mécanismes de réparation, nécessaires à la guérison. (p.199)
  • Notre aptitude à penser positif, à générer des émotions agréables nous permet de nous adapter aux événements stressants de notre existence.
  • Donner un sens à notre maladie, c’est un moyen positif pour rester combatif et confiant, maintenir le corps dans un état propice à la guérison. Comme dans les camps de concentration, il faut une raison de vivre pour résister à l’absurde.
  • Les prisonniers les plus aptes à survivre étaient ceux qui avaient un projet à réaliser après leur libération.
  • « L’important n’est pas ce qu’on attend de la vie, mais ce que nous apportons à la vie. » Viktor FRANKL, neuropsychiatre, interné à Auschwitz.
  • L’homme n’est jamais libre totalement, il peut prendre position face aux conditions qui l’entourent soit les accepter, soit les réfuter.
  • L’homme ne fait pas qu’exister, il façonne lui-même sa vie, à chaque moment. Chaque être humain possède la capacité de changer, à chaque instant.
  • Cette liberté, si et seulement si elle est exercée avec responsabilité, alors, elle n’est pas arbitraire.
  •  Responsabilité et liberté sont les deux faces d’une même médaille. La maladie apporte une relation particulière au corps : « dis-ease »: perte d’aisance, de fluidité dans le corps et ou, esprit.
  • Prendre conscience du corps cela court-circuite la domination de la pensée et du discours. Matérialiser sa maladie en terre glaise permet de prendre conscience, de mettre du sens.
  • C’est important de mettre du sens sur une maladie, mais cette quête, à l’excès, peut conduire au délire : « délirare » extravaguer, perdre la raison sortir du sillon, le sillon du bon sens qui respecte la primauté de l’information corporelle et émotionnelle sur celle que fabrique notre intellectuel.
  • En thérapie, on peut proposer, dans un premier temps, de se représenter, par le dessin, la terre glaise, tout moyen permettant l’expression de soi, libre des mots, dans la spontanéité du corps.
  • Se représenter d’abord au PRESENT, puis au FUTUR.
  • Se prendre le temps pour réfléchir aux moyens à mettre en œuvre pour y parvenir. Quelles promesses se faire à soi-même pour manifester nos intentions, dans la réalité matérielle de notre vie, au quotidien. Le désir commun : se réconcilier avec la vie.
  • « Oui, mais…. » ce mode de communication, qui avance en objectant peut, peut-être, cacher une peur, un évitement, un frustration quelconque, un refus d’évoluer, d’échanger, de vivre…
  • « Oui, et… » ce mode de communication est plus ouvert, plus vivant…
  •  Derrière chaque peur se cache un désir ?
  • « J’ai peur du noir ! » « J’ai le désir qu’il ne fasse pas noir, qu’il fasse jour. »
  • Thierry Janssen propose aux patients de remplir dans quatre colonnes :
  • NÉGATIVITÉ / PEUR/ FRUSTRATIONS/ COLÈRE
  • Quels désirs se cachent derrière mes peurs ?
  • Quels besoins insatisfaits se dissimulent derrières mes frustrations ?
  • Que d’énergie mises au service de ma colère, énergies profitables, au service de la vie.
  • Exprimées sans agression, ces énergies se transforment en rage de vivre.
  • La COHÉRENCE permet de mobiliser toute l’énergie disponible et la mettre au service d’une intention. La cohérence entre mes pensées mes paroles et mes actes éloignent la maladie.
  • Pour Frankl il y a trois moyens de donner sens à l’existence, accomplir une œuvre  : AGIR,  Aimer quelque chose ou quelqu’un,  AIMER assumer dignement la souffrance inévitable : ASSUMER.
  • Se demander quel rôle on a joué dans la genèse de son malheur est humain. Attention ne pas confondre culpabilité et responsabilité. Nous ne sommes pas coupables de tomber malade, mais nous avons une part de responsabilité. On n’est pas coupable de ses propres croyances, de son éducation…mais, en prendre conscience permet d’accéder à la responsabilité, c’est à dire à la capacité d’y répondre.
  • La victimisation, c’est le moyen de répondre à la culpabilité, rechercher à l’extérieur, sans imaginer que certaines solutions sont à l’intérieur.
  • La maladie peut être vue comme un signal d’alerte, destiné à prévenir un individu et sa communauté de ses manques et déséquilibres qui la menacent. Elle peut être une opportunité pour remédier aux dangers, une occasion d’évoluer : la maladie serait une manifestation de la santé, la réponse du corps pour préserver l’équilibre psychologique, physique, ou spirituel.
  • La maladie est un état qui exige du sujet vivant une lutte pour continuer à vivre, témoignage d’une capacité d’adaptation.
  • Identifier les causes d’une maladie en suffit pas, il faut aussi comprendre comment et pourquoi ces causes sont apparues. A cette condition, le mal peut être guéri en profondeur et ne plus récidiver.
  •  Il est impossible de considérer tous les sens de la maladie : biologique (disesse), symbolique (illness), collectif (sickness).
  • Si l’on considère la maladie comme une ennemie, face à un danger, nous ne pouvons qu’être victimes.
  •  Considérer la maladie comme une manifestation de la santé, peut nous permettre d’assumer notre part de responsabilité et de prévenir son installation.
  • Rien n’est plus difficile que de changer nos représentations de la réalité.
  • Elles conditionnent notre façon de penser.
  • « Vous devriez être le changement que vous souhaitez voir dans le monde » Gandhi