L’ Orthophonie

Croire ce que l’on sait
C’est un obstacle
Qui empêche de SAVOIR

(bouddisme)

 

DEFINITIONS, CHAMPS D’APPLICATIONS,

 

  • C’est en 1828 que Marc Colombat, de l’Isère (1797-1851), spécialiste des vices de la voix et des troubles de la parole, inventa le terme orthophonie, à l’occasion de la constitution de l’Institut orthophonique de Paris, au sein duquel étaient traités les troubles de la parole (trouble de l’articulation, bégaiement, surdité) et non pas ceux du langage.
  • Il a fallut attendre 1927, et la venue de Mme Borel-Maisonny, phonéticienne et grammairienne, pour que cette discipline prenne réellement son essor par le biais d’un remaniement de son champ d’application et notamment par l’indication des bilans et de la rééducation des troubles du langage. C’est elle qui inventa les protocoles de bilans et des rééducations de troubles du langage
  • L’enseignement de l’orthophonie commença en 1955.
  • La profession ne fut reconnue que très tardivement: en 1964 avec la création d’un statut professionnel d’auxiliaire médical et du diplôme national :
  • Le CCO = Certificat de Capacité d’Orthophonie.
  • L’étymologie de ce terme puise ses sources du grec ancien :

ὀρθός (orthos),  « droit »

φωνή (fonè),  « voix »
Cela relèverait de l’Art de prononcer correctement, de corriger les défauts de prononciation.

  • Le contexte d’apparition du trouble, son évolution, son retentissement, la motivation du sujet ainsi que la coopération de la famille doivent être pris en considération.
  • L’orthophoniste ne doit jamais perdre de vue qu’un déficit dans le domaine du langage est à replacer dans l’ensemble de la personnalité du sujet.
  • A ce titre, il travaille en liaison avec les médecins généralistes ou spécialistes : oto-rhino-laryngologistes, pédiatres, psychiatres, neurologues, médecins de réadaptation fonctionnelle, gérontologues etc…
  • L’orthophoniste serait un auxiliaire médical qui entreprend un bilan orthophonique sur prescription médicale.
  • L’orthophoniste serait donc un (La dominance féminine est toujours écrasante : 95,54 % de femmes, et 4,46 % d’hommes…) thérapeute qui prend en charge les troubles de la communication orale et écrite, chez l’enfant, l’adolescent, la personne adulte ou vieillissante, dans un but de prévention et de réadaptation.
  • Les modalités de la rééducation peuvent être très différentes, en fonction des cas, de l’origine du déficit, de sa spécificité, et de la personnalité de l’enfant.
  • L’orthophonie prend en charge de façon diversifiée. Ceci nécessite une approche personnalisée de manière à faire naître un besoin d’échange, chargé d’une signification affective dans la relation à autrui, et qui permette l’enrichissement, l’affirmation et l’épanouissement du langage par sa réalisation même.
  • La rééducation apportera aussi évidemment au sujet, par ses techniques spécifiques, les moyens de mieux percevoir, de mieux comprendre le code oral ou écrit afin d’améliorer la communication, qu’elle soit verbale ou non verbale.

Obligation de la diversité des techniques, non du résultat !plaque