L’ Orthophonie

 

MON APPROCHE DE L’ORTHOPHONIE

 

pavage002boiseaux« On ne peut voir la lumière sans l’ombre,
On ne peut percevoir le silence sans le bruit,
On ne peut atteindre la sagesse sans la folie. »
Carl Gustav Jung

 

  • Voilà déjà 20 ans que j’ai entamé mes études d’orthophonie.
    Ravie, à posteriori, d’avoir échoué une première fois, au concours (à 0.24 point !) à la sortie du bac, en 1981.
    Cela m’a permis de mieux déguster ces études, après être passée dans le monde du travail.
  • Ma formation à l’école de Sourds, m’a fait prendre conscience de mes compétences à travailler avec des enfants « différents »…quant aux échecs répétés aux examens de professorat, ils m’ont signifié que ma voie n’était pas là !
  • Dans le social : remise à niveau, en français et en mathématiques, de stagiaires immigrés de plus de 50 ans, en recherche d’emploi, j’y ai appris l’humilité, Unité de Valeur que l’on n’enseigne pas dans la  Licence de Lettres Modernes que j’avais obtenue…
  • Me voilà prête à préparer à nouveau le concours d’orthophonie.
  • Etant dyslexique et dysorthographique, moi-même, il me fallait un entraînement intensif en dictées, ce que je fis, durant tout l’été !
  • Bien sûre je fus reçue, et dans les premières, en 1988 !
  • Peut-être suis-je une orthophoniste atypique ?
  • Mère orthophoniste, père dyslexique, me voilà la réunion des deux, dyslexique (en bonne voie de compensation !) et orthophoniste.
  • J’ai eu le plaisir et la chance de travailler quelques années avec ma maman, spécialisée dans le langage écrit. Elle m’a sensibilisée à une approche particulière de la dyslexie, « technico-relationnelle ».
    Etant moi-même dyslexique, il m’est peut-être plus facile de comprendre cette pathologie, « de l’intérieur », de repérer des signes avant-coureurs…

 

  • Comme je l’explique aux nouveaux patients, l’orthophoniste accueille les personnes de dix-huit mois, jusqu’à la fin de la vie.
    Pour ces personnes, parler, c’est difficile, entendre, c’est difficile, comprendre, c’est difficile, lire, c’est difficile, calculer, c’est difficile…
    Alors, le travail de l’orthophoniste consiste à mieux les comprendre pour mieux les aider.
  • Pour les comprendre, je peux parler (langage oral) avec elles, les observer (langage non-verbal), les écouter, dialoguer. Je dispose d’une batterie de bilans adaptés à leur demande, sinon, j’en fabrique un !
  • Mon approche de l’orthophonie est un subtil mélange, une fois le diagnostic posé, de techniques orthophoniques, d’écoute du langage verbal, du langage du corps, d’empathie, de patience, de définition de limites, celles des patients et les miennes.
  • Professionnelle de la communication, il m’a fallut d’abord apprendre, de façon personnelle, à

Savoir demander,

Savoir donner

Savoir recevoir

Savoir refuser…

  • Ces bases étant posées, comme un cadre de référence, je pars à l’aventure de la relation duelle, le patient et moi. Bien sûr, très vite ce contact va s’élargir avec la famille du patient, quel que soit son âge.

Mon approche est d’ordre holistique  systémique .

« Le tout
est plus
que la somme
 totem-2de ses parties. »totem