La solution intérieure JANSSEN

LA SOLUTION INTÉRIEURE

janssen-site-300x194Thierry JANSSEN Pocket Evolution 2006

« Placebo », du latin « je plairai » illustre l’influence du mental sur l’organisme.

  • C’est l’écart positif constaté entre le résultat thérapeutique observé lors de l’administration d’un médicament et l’effet thérapeutique prévisible en fonction des données strictes de la pharmacologie. Cet écart est de l’ordre de 30 % habituellement et peut atteindre 60-70 %.
    envoutement-vaudouOn peut faire un lien avec l’envoûtement vaudou, qui serait l’exposition intense et prolongée à un stress émotionnel.
  • Une cause psychologique peut entraîner un effet physiologique pouvant aller jusqu’à provoquer la mort…
  • comme si la personne envoûtée souhaitait « faire plaisir » à l’envoûteur.
  • Voilà le lien avec l’effet « placebo » : cet effet est réel et efficace face à de véritables symptômes douloureux, son action agit sur la composante sensitive et subjective de la douleur.
  • L’effet placebo joue avec l’effet de sens, la conviction du praticien est importante, la réputation du traitement et son efficacité influencent la guérison.
  • L’effet placebo est une blessure narcissique pour le médecin, car, il souligne le potentiel d’auto guérison du patient.
    Au lieu de le nier, il serait intéressant de l’utiliser, comme un outil thérapeutique, en pleine conscience, comme une mise en scène utilisée par le guérisseur et les sorciers, cela stimule l’imaginaire du patient de façon positive et met en branle les réactions physiologiques pour aboutir à la guérison.
  • La maladie est une période de doute, d’incertitude, c’est un état chaotique.
  • Guérir, c’est retrouver un équilibre, une stabilité.
    Les rituels des guérisseurs traditionnels permettent d’organiser le chaos
  • Connaître le diagnostic, c’est comprendre son traitement, facteur essentiel à la guérison. Dans la tête des malades, il y a des images, ce sont ces images qui guérissent le cœur et le corps des hommes.
  • Attention, si l’effet « placebo » existe, est avéré, il faut être vigilant à l’effet
  • « nocebo » (« je nuirai »), la peur en est la meilleur illustration. Cet effet peut induire une altération inattendue et importante sur la santé de la personne  Le thérapeute peut aussi communiquer ses peurs au patient.
« Le succès du sorcier est dû à la même raison
que notre succès à nous.
Tout malade porte son propre médecin à l’intérieur de lui-même.
Il vient chez nous parce qu’il ignore cette vérité.
Ce que nous pouvons faire de mieux, c’est donner une chance d’agir au médecin qui réside à l’intérieur de chacun. »
Dr Schweitzer.

3 cerveaux

Notre cerveau est composé de trois étages :

  • Le tronc cérébral, ou cerveau reptilien
  • Le système lymbique ou cerveau mammifère, émotionnel
  • Le Néocortex, présent chez les grands primates et chez l’homme.

La finalité, la condition de la survie est la conservation, l’homéostasie. Les stimuli physiques, extérieurs, corporels, sont transformés en pensée ou émotions (p.63)

 Notre cerveau est aussi composé de deux hémisphères : hémisphère gauche et hémisphère droit.
  • Dans le système immunitaire, les globules blancs sont responsables de l’immunité naturelle, innée, peu spécifique, mais rapide. A la moindre blessure, infection, une armada de globules blancs s’agglutinent à l’endroit de la lésion et libèrent des substances toxiques qui détruisent l’envahisseur microbien. D’autres globules blancs assurent le nettoyage en digérant les cadavres, ou les tissus abîmés.
  • Les émotions sont essentielles au maintien de l’homéostasie.
    Le système limbique est la plaque tournante des émotions positives, gérées par l’hémisphère gauche, les émotions négatives sont gérées par l’hémisphère droit.
  • Par conséquent, les enfants traumatisés sont détachés de l’hémisphère droit,  ils restent sous l’emprise de l’hémisphère gauche, n’éprouvent pas d’empathie, c’est l’hémisphère gauche qui est le maître de leurs pensées, pas le cœur, ils sont froids et détachés. (p65)
  • La maturation de l’hémisphère droit débute dès l’âge de 2 ans.
    La maturation de l’hémisphère gauche commence bien plus tard.
    Le petit enfant est un être émotionnel, grandir, c’est prendre des distances par rapport aux sentiments, raisonner.
  • L’hémisphère droit perçoit l’information de façon métaphorique et analogique, c’est la pensée globale, permettant une vision d’ensemble ; Il produit les images mentales, traite les empreintes émotionnelles, donne un sens, organise la conscience de soi. Il permet de ressentir ce que les autres éprouvent.
  • L’hémisphère gauche décrypte le monde extérieur continuellement, c’est la pensée analytique, logique, la parole ;
  • Nous possédons des cellules NK (Natural Killer) capables de reconnaître et de détruire les cellules infectés par un virus ou le cancer.Elles empêchent l’évolution et la prolifération des métastases.
  • L’immunité spécifique, acquise, se développe lors des différentes infections qui assaillent l’organisme. Elle fait intervenir les globules blancs : les lymphocytes.
    Parmi les Lymphocytes, il ya les
  • Lymphocytes T : reconnaissent et détruisent les protéines antigènes des cellules affectées
    Les Lymphocytes T-Helper : aident les lymphocytes T
    Les lymphocytes B reconnaissent les protéines étrangères (antigènes) et produisent des anticorps dans le sang ou la salive, pour neutraliser les toxines. (p.72)
  • Les lymphocytes B sont responsables de l’immunité humorale.
  • C’est l’hémisphère gauche (HG) qui est responsable de l’immunité cellulaire.
  • C’est l’hémisphère droit (HD) qui est responsable de l’immunité humorale.
  • HG gère les émotions positives et l’immunité des cellules de défense, en première ligne.
  • HD gère les émotions négatives et l’immunité humorale.
  • Par conséquent, adopter une attitude négative, c’est diminuer ses défenses immunitaires ! Les odeurs plaisantes activent l’hémisphère gauche.

Le système nerveux central est composé de deux voies :

  • La voie sympathique (ou orthosympathique), diurne, active l’organisme en vue de fuir ou de combattre.
  • La voie parasympathique, nocturne, ralentit les fonctions physiologiques, pour économiser l’énergie et mettre en route la réparation.
  • Notre survie dépend de cette balance entre la voie sympathique et parasympathique.
  • Pour les taoïstes, cette réalité est exprimée en terme d’énergie :
  • le yang, lorsque le système sympathique se manifeste
  • Le yin, quand la décontraction et la passivité du système parasympathique s’installent.
  • La bonne santé est l’équilibre entre le yin et le yang.
  • C’est l’hémisphère gauche qui active le système parasympathique.
  • C’est l’hémisphère droit qui active le système sympathique.
  • Le système nerveux et la santé du corps sont influencés  par la pensée et les émotions.
  • Les pensées positives stimulent l’hémisphère gauche, donc le système parasympathique, les muscles se détendent, le rythme cardiaque ralentit, la respiration se calme, les vaisseaux se dilatent, la peau se réchauffe, l’énergie est utilisée pour réparer les blessures, le corps récupère de ses efforts, ET l’immunité des cellules est efficace.
  • En cas de STRESS (p.76) l’hémisphère droit envoie en même temps une réponse nerveuse et hormonale.
  • La réponse nerveuse stimule le système sympathique et les glandes surrénales sécrètent de l’adrénaline. Le rythme cardiaque augmente, ce qui augmente la distribution du sang aux muscles, la sécrétion salivaire diminue, la température augmente, toute l’énergie est mobilisée pour que les muscles puissent se contracter en vue de la fuite et du combat.
  • La réponse hormonale, c’est la sécrétion de cortisol, par la glande corticosurrénale, véritable hormone du stress.
  • Adrénaline et corticosol, c’est la réponse du corps, quelque soit l’origine du stress, physique ou psychologique. La relation entre corps et esprit est étroite. Cette mise en tension de l’organisme, si elle est répétée, finit par entraîner des effets très délétères pour la santé. Notre santé est conditionnée par la qualité de nos liens affectifs.
  • Il existe une interdépendance entre dépression, stress et maladie.
    Lorsque le patient ne parvient plus à faire face aux problèmes, il perd courage, espoir, broie du noir, l’absence de pensée positive l’empêche d’inventer de nouvelles solutions, il entre dans le cercle vicieux des penses négatives, de la dépression, l’hémisphère droit est activé, l’axe hypothalamo-hypophysaire-surrénalien tourne à la limite de ses capacités, l’épuisement de la sécrétion de cortisol permet la poussée inflammatoire destructrice.
  • La plasticité neuronale permet un  remaniement constant des cent milliards de neurones qui peuplent notre cerveau. Chaque neurone est riche de 10 000 connexions. La vitesse de l’influx nerveux est de 300km/h. Notre cerveau peut être remodelé, certains pièges peuvent être désamorcés.
  • La psychologie reste le médicament le meilleur et le moins couteux.
    Le bouddhisme, en développant une science intérieure transforme
    les 5 poisons émotionnels en 5 sagesses indispensables à la construction du bonheur.
    Une pratique régulière permet de changer l’orgueil en humilité, l’avidité en détachement, la jalousie en joie pour ce qui arrive aux autres, la colère en patience et tolérance, l’ignorance en connaissance de la vraie nature de l’esprit.
There is nothing either good or bad, but thinking makes it so » – Shakespeare
  • En soi, les événements sont neutres, nous leur attribuons un sens, ce qui influence notre ressenti. Ce que nous ressentons influence notre réalité. La négativité cache des peurs.
  • Pour atteindre le secret du bonheur, il faut se fixer des objectifs raisonnables, donc connaître et accepter ses limites, développer l’humilité.
    Nous avons plus de pouvoir sur notre vie que nous ne le pensons. Nos peurs empêchent de réaliser nos désirs profonds. Le rire, au même titre que l’écriture émotionnelle (l’écriture de ses émotions au quotidien), participe au maintien d’une bonne santé. L’espoir est au cœur du processus de guérison. Le faire naître en soi nécessite d’imaginer une issue favorable ou un objectif plein de sens et de ressenti, par anticipation, la joie qui accompagnerait sa réalisation.
  • Au niveau cérébral, cette perspective active les circuits riches en dopamine, impliqués dans la motivation et la récompense. Dans l’instant, l’humeur s’améliore.
  • L’espoir, c’est le cortex cérébral gauche qui engendre des pensées positives, qui inhibent les sentiments de peur, produits par les amygdales limbiques. La cascade de réaction du stress s’interrompt, les endorphines (hormones qui diminuent la douleur et favorisent la pensée positive) sont libérées dans le sang. Le corps se détend, les douleurs diminuent.
  • Le cerveau, informé de cette amélioration, renforce les émotions, elles deviennent encore plus positives, le cortex cérébral gauche continue d’opérer. L’inhibition des amygdales est renforcé, les défenses immunitaires fonctionnent au maximum, la guérison peut s’installer.
  • La psychothérapie aide aussi, quelle qu’elle soit, c’est la relation qui est première.
  • Comme le chamanisme, la psychothérapie est la médecine du sens, se référent aux principes de l’effet placébo, d’où la difficulté de l’étudier de façon scientifique.
  • La relaxation a des effets bénéfiques sur de nombreux symptômes, elle a une action sur le système parasympathique en plus de stimuler l’immunité.
    La méditation est l’outil el plus efficace de la relaxation. Enseigné depuis 2500 ans, dans le bouddhisme theravada (parole des anciens).
  • Les mantras (dans l’hindouisme et le bouddhisme, le mantra est une formule condensée formée d’une série de sons, répétée de nombreuses fois, suivant un certain rythme.) sont le moyen pour maintenir l’esprit à l’abri des divagations.
  • L’hypnose est aussi un moyen pour améliorer l’état de santé, cela permet d’entrer dans un état modifié de conscience. La pensée rationnelle du cortex cérébral est court-circuitée au profit du système limbique : les informations seront traitées de façon automatique, sans la réflexion (sophrologie).
  • Wilhelm Reich, en 1930 propose comme hypothèse de découper le corps en
    7 segments qu’il nomme cuirasses , parallèles aux 7 chakras ( centres d’énergie vitale qui ont la propriété de transformer et de redistribuer l’énergie qui les traverse.
  • En sanscrit, chakra signifie roue. Roue du destin et des réincarnations. En médecine TANTRIQUE, les chakras sont en étroite relation avec les corps subtils dont les trois principaux sont : le corps ethérique, le corps émotionnel ou « corps Astral » et le corps mental. Ils agissent sur les plans physique et psychique.)
    Ces cuirasses se définissent comme une armure, à la fois physique et psychique, qui s’est construite au fil des années de façon inconsciente à force d’inhibition.
    Les émotions engendrent des mouvements, des postures qui entraînent des déséquilibres corporels.
  • Derrière toute colère se cachent des peurs, frustrations besoins.
  • L’Alexithymie, c’est l’incapacité de mettre en mots ses émotions, être analphabète des sentiments. Pour ces patients, la thérapie de groupe est bénéfique, avec une médiation corporelle, car expérimenter dans le corps permet la proprioception des ressentis, ressentir de l’intérieur et y mettre des mots.
  • L’homme est conditionné par la biologie, sa culture, tout lui est langage, inné, transmis ou acquis. Ses réflexes sont soumis à des conditionnements. Sa physiologie est influencée par ses croyances. La suggestion est au cœur de toutes ses relations. Sa survie est intimement dépendante de ses capacités d’imagination.
  • ATTTENTION Le Dr HAMER et la Nouvelle Médecine Germanique réduisent la maladie à une conséquence de conflits psychiques. Plaquer une explication toute faite sur des symptômes risque d’empêcher la prise de conscience d’une souffrance plus profonde.
  • En psychothérapie, les questions valent mieux que les affirmations. Un être humain est plus vaste qu’une théorie !
  • La peau est le plus grand organe du corps : 640 000 récepteurs tactiles connectés à la moelle épinière et au cerveau par plus d’1 000 000 de nerfs.
  • « La peau n’est pas plus séparée du cerveau que la surface d’un lac n’est séparée de sa profondeur. Il s’agit de deux localisations d’un même continuum, une seule unité fonctionnelle du cortex à l’extrémité des doigts. Toucher la surface, c’est ébranler la profondeur. »(Deane Juhan)
  • Le toucher est le premier des sens à apparaître durant l’évolution, c’est aussi le premier sens du fœtus.
    Le massage aide, celui qui le reçoit, à se réapproprier son propre corps, ses limites sont conscientisées, le tout est réuni, cohérent. Une relaxation profonde s’installe, engendre des pensées positives, stimulent le cortex gauche, et le système parasympathique, la détente musculaire apparaît.
  • Le massage permet l’activation directe de la partie postérieure de l’hypothalamus, sans passer par le cortex, le relâchement musculaire parasympathique est généralisé.
    Toucher, c’est agir directement sur le cerveau émotionnel.
  • La méthode Feldenkreis consiste à aligner le corps qui s’équilibre, c’est une action corporelle qui a des répercussions physiques et psychiques. Obtenir un auto équilibre permettant un fonctionnement optimal du corps et de ses cellules, matrices vivantes.
  • C’est possible de développer l’intelligence du corps. La « chiropraxie » consiste à réaligner le squelette, en débloquant la colonne, les désordres musculaires et squelettiques et les dysfonctionnements organiques sont levés. Aucune analyse méthodologique ne démontre sa fiabilité.
  • L’ostéopathie ne travaille pas sur les os, mais sur les tissus mous, pour restaurer une harmonie et de la fluidité des fascias, des muscles, des ligaments, des vaisseaux, des nerfs, des glandes et organes du corps.
    Cela permet au corps d’exercer, de mobiliser des mécanismes d’autocorrection. L’effet placebo est présent, mais pas seulement puisque cela fonctionne aussi chez les bébés, aucune étude clinique n’a été réalisée à ce sujet.
  • Pour la médecine chinoise le yin et le yang sont deux forces, l’une active et émettrice, tandis que l’autre est passive et réceptive, traduisent une réalité neurologique inscrite dans l’antagonisme des systèmes nerveux autonomes, sympathique et parasympathiques. De l’équilibre entre tension et relâchement, dépend l’homéostasie de l’organisme.
  • Le qi de la pensée Taoïste, est une force en action, toutes les énergies physiques et psychologiques, il aborde l’humain dans sa globalité, exprime l’unité corps-esprit.
    La bonne santé dépend d’une circulation fluide du qi.
    La philosophie et la sagesse taoïste :

« Céder et vaincre, plier et se dresser ». (Lao Tseu)

« Retourner est le mouvement du Tao,
se soumettre est le mouvement du Tao.
Raide est inflexible est le principe de la mort,
doux et soumis est le principe de la vie. »
  • Le qi gong (maîtrise de l’énergie vitale ») Gymnastique traditionnelle chinoise, fondée sur la connaissance et la maîtrise de l’énergie vitale, et associant mouvements lents, exercices respiratoires et concentration.
  • Le Tai ji quan, se concentre sur le « tantien » centre de gravité et d’énergie, au cœur du bassin, sous le nombril.
    C’est de la méditation en mouvement, alliant force et souplesse, lenteur et précision, la dynamique du yin et du yang en action.
  • La méditation stimule les émotions positives, diminue le stress et l’anxiété, participe au déclenchement des réactions immunitaires (p.261)
  • Le qi circule dans les canaux d’énergie des 12 méridiens, 6 méridiens yin, à l’avant du corps et 6 méridiens yang à l’arrière du corps, dans le dos, plus deux méridiens médians et un réseau de méridiens secondaires.
    Chaque canal est en relation avec un organe et chaque organe exerce un rôle spécifique dans la conversion de l’air et des aliments en substances vitales, en sang et en qi.
  • L’acupuncture, dont l’efficacité n’a pas été prouvée médicalement, semble permettre de réduire la douleur, d’agir sur le cerveau limbique, d’où la stimulation des effets hormonaux, immunitaires, cardiovasculaires, gastro-hormonaux. Cela permet un rééquilibrage des fonctions de l’organisme, entre le système sympathique (yin) et le système parasympathique( yang).
  • L’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle du cerveau modifie notre compréhension de l’acupuncture. Si les corrélations observées devaient se confirmer, il nous faudrait admettre que le corps et le cerveau sont reliés par des voies nerveuses encore inconnues.
  • Le principe holographique : chaque partie contient le tout.
    Chacune des cellules de l’organisme contient le matériel génétique nécessaire pour élaborer le tout.

C’est le cas pour l’auriculothérapie : le pavillon de l’oreille figure un fœtus, dans la matrice utérine.

le pied

  • Le Swara Yoga est le yoga de la respiration. Chaque narine est en relation avec des canaux énergétiques :
  • Lorsque l’expiration est plus longue que l’inspiration, cela a une incidence sur le stress.
  • La respiration est le seul mécanisme biologique qui peut être inconscient et conscient, automatique et volontaire.
  • Le Yoga (étymologie = réunir), unifie corps et esprit, équilibre mental, homéostasie physique.
    Le hatha-yoga, la forme la plus répandue (ha = jour, tha = nuit), c’est la rencontre des opposées, tension/relâchement, à travers de nombreuses postures (asanas). Ecoute et respect de soi.
  • Les chakras sont des métaphores pratiques est utiles pour objectiver les raisons d’un stress. Les patients auront des outils pour leur guérison.
  • Comme en Chine, c’est une médecine de prévention, et holistique. Chaque zone énergétique du corps, qu’on peut appeler chakra, pour plus de facilité à localiser, peut être le signe d’un déséquilibre, un blocage, lieu où des tensions s’installent, les organes souffrent, faisant le lit des maladies à venir.
  • L’Ayurveda, c’est la science de la vie, née en Inde, la plus ancienne des médecines.
    Comme sa cousine chinoise, l’Ayurveda considère l’homme comme un microcosme de l’univers. L’énergie vitale ne se nomme pas « qi » mais « prana », les canaux de circulation ne sont pas les méridiens, mais les chakras (p.284).
  • La Réflexologie plantaire, même principe holographique.
    Avant les aiguilles, les acupuncteurs étaient des acupresseurs, comme
    le shiatsu, technique japonaise de massage consistant à appliquer des pression fortes et prolongées pour stimuler des points (tsubos) situés sur le trajet des méridiens d’acupuncture.
  • Ida (système parasympathique) ou Pingala (Système sympathique).
  • La narine gauche, c’est Ida, la narine droite c’est  Pingala
  • Pour gérer le stress : s’allonger sur le côté DROIT, le mucus s’accumule dans les cavités nasales droite, la respiration se fait avec la narine gauche, Ida est stimulé, après 20 minutes, un apaisement se produit. (p.296)
  • Il y a une alternance cyclique de la respiration nasale, en phases ultradiens (Le rythme ultradien est un rythme biologique se présentant avec une fréquence supérieure au rythme circadien (fréquence pluriquotidienne), il est donc plus rapide que le rythme circadien.
  • En général, les phases ainsi rythmées se représentent avec une durée de quelques dizaines de minutes à plusieurs heures. Les rythmes ultradiens se retrouvent notamment dans le sommeil (phases du sommeil) et les divers états de vigilance durant le jour) toutes les 90 minutes.
    Il y alternance de la dominance des hémisphères cérébraux, ce qui entraîne des phases d’hypovigilance de l’état de veille et des périodes de sommeil paradoxal au cours desquelles nous rêvons.
  • L’activation des hémisphères est croisée : la respiration avec la narine gauche, il y a activation de l’hémisphère droit, quand la narine droite prend le relais, c’est l’hémisphère gauche qui est stimulé.
  • Modifier la respiration c’est modifier l’activité cérébrale.
  • Les cavités nasales sont en relation étroite avec l’hypothalamus : lieu de régulation entre le système sympathique et parasympathique, c’est l’élément central du cerveau émotionnel.
  • En cas de constipation, se coucher sur le côté gauche avant et après le repas, cela ouvre la narine droite et active Pingala ce qui relance la péristaltique intestinale. (Terme de physiologie. Mouvement péristaltique, dit aussi mouvement vermiculaire, contraction successive des fibres circulaires de la tunique musculeuse de l’estomac et de l’intestin, quand elle s’exécute de haut en bas ; il a pour but de faire marcher les substances ingérées tout le long de l’intestin, jusqu’à l’expulsion.)
  • La chronobiologie se calque sur l’observation de l’Ayurveda ou de la médecine chinoise, tous les organes vivants possèdent des rythmes biologique endogènes génétiquement programmés ; Chez l’homme, il y a l’horloge biologique programmée pour vivre en pahse avec l’alternance nui/jour, et le changement des saisons.
  • Les vacances d’été sont une aberration, c’est en hiver que le corps est le plus fragile, c’est une nécessité biologique ;
  • Le Reiki (p.310)
  • Une étude avec un magnétomètre mesure le champ biomagnétique émis parles mains des personnes qui pratiquent le qi gong, le yoga, le reiki, la méditation.
  • Ce champ bio magnétique est très intense, 100 fois plus fort que l’activité électrique produite par le cœur. Le champ biomagnétique du cœur est le plus fort de tous les organes (5000 fois supérieur à celui du cerveau)
  • Les fréquences vibratoires oscillent autour de 7 à 8 Hz, ces fréquences sont proches de celles susceptibles de guérir des tissus endommagés.
  • La fréquence 7 à 8 Hz correspond à la fréquence des ondes cérébrales caractéristiques des états méditatifs et relaxés.
  • Dans une relation entre deux personnes, ce qu’il y a de plus précieux, c’est le …LIEN.
  • La médecine post moderne devra être humaine, travailler la prévention, connaître les traitements non conventionnels, pour les proposer aux patients.
    Méditer, rire, bouger, n’est-ce pas essentiel à la guérison ?
  • Les ressources intérieures de l’individu existent. Il serait intéressant de croire en leur possibilité de prévention et de guérison. Créer un  équilibre  et une cohérence entre le corps et l’esprit.