Conclusions du mémoire

CONCLUSIONS…

L’immobile se disperse
Le mouvement demeure

Hymne Schivaïque

La sophrologie, c’est peut être,

  • Comme les images d’EPINAL, comme les devinettes des images d’EPINAL…
  • La solution est dans le dessin et, on ne la voit pas tout de suite. Il faut la chercher, encore et encore.
  • On est tous égaux face aux devinettes d’Epinal. Quel que soit notre âge, notre sexe, adulte et enfant, on approfondit, on ausculte, on émet des hypothèses, on ne distingue pas, on ne discerne rien, et puis, on tourne la feuille, on change le cadre, la direction, la norme, on ose lire à l’envers, on regarde de près, de loin et hop…on trouve, ou pas ! Quête du Graal…
  • Ce Graal, ce trésor, on le possède, il est en nous, la Sophrologie peut être un code d’accès, une clé. Il est présent, ce trésor, mais on ne le voit pas et pourtant…
  • Comme un parangon, une pierre précieuse sans défaut, la sophrologie peut nous conduire vers un état modifié de conscience.
  • La pratique nous permet de nous y rendre en toute liberté (si on le veut bien), en tout sécurité (on s’arrête si on le souhaite), au moment où on le désire.
  • Comme l’image d’EPINAL, une fois qu’on a la clé, on voit facilement l’image cachée, on connaît le chemin.
  • Comme une caisse à outils. Cette caisse permet de réparer, de prolonger, de transformer, renforcer, d’étayer (soutenir avec des étais), d’affermir, de fortifier, de remettre en état de marche, de créer de nouveaux chemins…
  •  C’est la Vivance.
    Eprouver le vécu, être pénétré par la conscience de la vie, comme un choc, une vibration qui reste dans la cible (« Erlebnis » de Jasper, « Vivencia » de Caycedo).
  • Plus on la déguste cette Vivance, plus on y prend goût, plus on la renforce, plus elle fait phénomène. 
  • Chemin_en_automne_1920x1080Plus on chemine vers la conscience phronique : éprouver la vie qui est en train de se vivre en soi…
  •  Comme un chemin. Un chemin qui avance…
  • La sophrologie, c’est comme une route, on peut l’emprunter, ou pas, s’y arrêter, ou pas, courir, nager, voler…y être libre.
  • Sur ce chemin, je peux faire connaissance avec mon corps, de façon superficielle, ou approfondie. Sur cette voie, je peux y aller seule ou accompagnée.
    Cette route peut se transformer en avenue, boulevard, autoroute, canal, fleuve, ruisseau…..
  • Cette route sera ce que j’en ferai. Sur ce parcours, cet itinéraire, je peux m’y asseoir et oublier les mots.

« S’asseoir, c’est oublier les mots.«  moine zen Ryôtan Tokuda

  • Quant au lien qui unit la sophrologie et l’orthophonie, je vous ai peut-être montré qu’il était possible, voire évident, du moins pour moi, dans ma pratique quotidienne, quelle que soit la pathologie, l’âge, ou le sexe de mes patients, dès 18 mois, jusqu’à la fin de la vie… Et alors….

Qui suis-je ??

 

Sophrologue ?

 

Orthophoniste ?

 

  • Dans la sophrologie,
  • Je me sens proche de l’harmonie, la paix (SOS)
  • Ainsi que de l’esprit, la conscience (PHREN)….

 

  • Pour l’orthophonie
  • Je me sens en harmonie avec la voix (FONE)

Alors,

Je pratique la « SO PHRO » PHONIE…. ?

« Ich bin so froh !»…

Ce mémoire vous a montré, peut-être, que je suis les deux à la fois, à part entière, de façon unique, avec mes particularités, mes qualités, mes défauts.

 

« J’ai réussi à mettre un peu d’ordre en moi-même.
J’ai tendance à me plaire. »

Guillevic(Euclidiennes [triangle isocèle], p.174, Poésie/Gallimard)

 

« Courte est la journée,
Courts sont tous les jours.
Courte encore est l’heure.
Mais l’instant s’allonge
Qui a profondeur.
»

Guillevic, (Sphère, p.72, Poésie/Gallimard)