Le charme discret de l’intestin, Giulia Enders, Actes Sud, 2015

Le charme discret de l’intestin,

Giulia Enders, Actes Sud, 2015

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L’intestin est un organe hors pair, il constitue les deux tiers de notre système immunitaire, tire l’énergie de notre alimentation, et produit plus de 20 hormones qui lui sont propres.

Le charme discret de l’intestin : Chaque seconde, nos reins filtrent et nettoient avec soin le sang. Le poumon n’utilise l’énergie qu’à l’inspiration. L’expiration se fait en mode automatique.

Notre développement se fait à partir de trois tuyaux :

  1. Le premier tuyau nous traverse tout entier, fait un nœud en son milieu : c’est notre système sanguin, à partir duquel se forme le cœur, nœud principal de la circulation.
  2. Le second tuyau se constitue plus ou moins en même temps que le premier, forme une bulle qui remonte jusqu’à l’extrémité supérieure de notre corps pour s’y installer, dans la moelle épinière : c’est notre système nerveux, il donne naissance au cerveau et à un système de nerfs qui rayonnent dans tout le corps.
  3. Le dernier tuyau nous traverse de haut en bas, c’est notre tube digestif, l’architecte intérieur de nos entrailles. Il dessine à droite et à gauche des bourgeons qui gonflent pour devenir nos poumons. Plus bas, il se retourne comme un poche de pantalon, ce sera le foie. Il donne naissance à la vésicule biliaire et au pancréas. Le tube digestif créé son chef d’œuvre : l’intestin.

 

le charme discret de l intestin 150x150 1L’art du bien chier :

Nous avons deux sphincters à l’anus,

  • l’un externe, conscient
  • l’autre interne, non volontaire, inconscient, qui a pour rôle le bien être interne.

Quand les résidus de notre digestion arrivent au sphincter interne, le muscle s’ouvre automatiquement, mais sans laisser tout passer. Il envoie l’information au cerveau qui s’adapte à l’environnement en collectant des informations apportées par nos yeux et nos oreilles, pour analyser la situation, informe le sphincter externe qui, en fonction e la situation se ferme ou non. Les deux muscles unissent leur force.

En nous interdisant d’aller aux toilettes, alors que le besoin se fait sentir, nous effarouchons notre sphincter interne, il peut être démotivé et avec lui, les muscles qui l’entourent. Quand ça coince dans la communication entre les deux sphincters, ça risque de coincer au niveau digestif.

 

gut image 150x150 1Bien en selle ?

La sortie de secours de notre système digestif n’est pas conçue pour s’ouvrir tant que nous sommes assis ou debout. Dans ces deux positions, un muscle enserre notre intestin comme un lasso et tire de manière à ce que se forme un coude. Les aliments arrivent à un virage : c’est l’angle ano-rectal.

En position accroupie, le canal intestinal est droit, la circulation comme une autoroute, tout ce qui y circule va droit au but.

Dans les pays où l’on défèque accroupi, point d’hémorroïdes et de diverticules, conséquences d’une pression trop forte sur l’intestin. Trop de pression interne, les hémorroïdes se soustraient à cette pression et sortent hors de l’anus. Pour les diverticules, tissus qui tapissent l’intérieur de l’intestin, elles subissent la pression vers l’extérieur : de minuscules petites poches en forme de poire apparaissent sur la paroi intestinale, ce qui peut produire une inflammation.

On peut s’accroupir en restant assis : il suffit de poser les pieds sur un tabouret bas et de pencher le buste vers l’avant : les angles retrouvent leur valeur optimale.

Bacterie dans la bouche

Ouvrez la bouche :

  • La cavité buccale est un vestibule qui s’ouvre sur notre tube digestif. Il y a quatre papilles gustatives : 2 à l’intérieur des joues, 2 autres de chaque côté du frein de la langue. La salive sort par ces 4 trous. Au niveau des joues, la salive sort au moment des repas. Sous la langue, la salive sort en continu. Les glandes salivaires, à l’extrémité des trous, produisent 0,7 litres de salive pas jour.

La salive, c’est du sang filtré, passé au chinois par les glandes salivaires, qui retiennent les globules rouges, plus tuiles dans nos veines que dans notre bouche.

Le calcium, les hormones et les anticorps du système immunitaire contenus dans le sang, passent dans la salive.

Les glandes salivaires ajoutent quelques ingrédients :

  • les ions calcium
  • l’opiorphine (plus puissant que la morphine), substance antalgique, découvert en 2006
  • Des mucines : protéines qui enveloppent nos dents et gencives d’un filme protecteur

La racine de la langue est composée d’un tissus lymphoïde, qui joue un rôle déterminant au sein de notre système immunitaire. Le pharynx entier est ceint d’un anneau de tissus lymphoïde : l’anneau de Waldeyer, qui fait le tour de la gorge. A droite et à gauche, nous avons les amygdales. Ces dernières forment de profonds sillons, des cryptes et les corps étrangers qui y séjournent ont du mal à ressortir. Cela crée une inflammation des tissus.

Si l’on doit enlever les amygdales mieux vaut attendre l’âge de 7 ans, pour que nos cellules immunitaires aient pu voir un large échantillon des expériences d’un onde étranger.

 

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Visite guidée du tube digestif :

  • L’intestin grêle: mesure 7 mètres de long, un long lacet que rien ne maintient L’avion décolle ? Votre intestin grêle est comme nous, compressé contre le siège. D’une brillance veloutée, d’une humidité rosée, d’une délicatesse étonnante. Sur seulement 1 mm2, l’intestin grêle accumule une trentaine de villosités, sortes de petits fanons….structure veloutée comme du velours. Si on mettait tout à plat, les plis, les villosités, et les villosités de villosités, notre intestin grêle atteindrait la longueur de 7 km !
  • L’œsophage est relié à la colonne vertébrale par des fibres nerveuses. Assis, le dos droit, votre œsophage s’étire, ce qui est efficace contre le reflux gastrique, en fin de repas copieux. Confrontés à une plaque chauffante ou au suc gastrique, le protéines réagissent de la même façon : elles se dénaturent. La cuisson des aliments nous permet de faire des économies d’énergie, puisque notre estomac n’a plus besoin de déployer l’énergie nécessaire à la dénaturation. L’ultime désintégration des aliments est l’affaire de l’intestin grêle. A l’entrée de l’intestin grêle, au niveau du duodénum, la paroi intestinale est perforée par la papille duodénale. C’est par là que les sucs digestifs sont projetés sur les aliments réduits en bouillie.

 

 

 

 

 

 

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Dès que nous mangeons, la production de ces sucs est lancée dans le foie et le pancréas qui les livrent à la papille duodénale. Dans ces sucs, il y a des enzymes digestives et dégraissantes, identiques à ceux que l’on trouve dans les bouteilles de liquide vaisselle du supermarché.

Les morceaux de graisse, de protéines ou de glucides qui sont désintégrées, traversent la paroi intestinale pour aller dans le sang.

Tous les vaisseaux de l’intestin grêle convergent vers le foie qui détecte la présence de substances nocives et de toxines, dans la nourriture. Les dangers seront écartés, avant de passer dans la grande circulation : entre le cœur et les organes. Une fois nettoyé, le sang nutritif coule du foie vers le cœur. De là il est pompé vers les nombreuses cellules de notre corps.

 

  • images 9 150x150 1Localisation de l’estomac: en-dessous du mamelon gauche, pour se terminer en bas de l’arc costal droit. Cœur et poumons sont situés juste au-dessus.
  • Le gros intestin: a besoin de 16 heures pour assimiler les substances restantes.  Tout ce que le gros intestin a pu résorber (calcium), est transféré ao foie par voie sanguine.

Les particules alimentaires :

  • La phase la plus importante de la digestion humaine se passe dans l’intestin grêle : la plus grande surface digestive et les plus petites particules de nourriture.filledigestion 150x150 1
  • La nature a doté de tout ce qui vit des mêmes matériaux constitutifs : molécules de sucre+acides aminés+lipides.
  • Les molécules de sucres forment un ensemble de chaînes complexes : les glucides (pain, pâtes, riz.) Lorsque vous mangez une tranche de pain de mie, une fois accompli le travail des enzymes, on obtient la même quantité de sucre que si on avait avalé quelques cuillerées de sucre en poudre.
  • Or, le sucre en poudre ne demande pas de traitement enzymatique, lorsqu’il arrive dans l’intestin grêle, les fragments sont déjà suffisamment petit qu’ils peuvent être assimilés dans le sang. Pour le pain complet, les glucides sont plus complexes, la digestion sera plus lente : le dépôt glucidique sera plus « utile » que l’orgie de sucre du pain de mie.
  • Une grosse dose de sucre oblige le corps à réagir de manière excessive pour rétablir l’équilibre. Il libère de grandes quantités d’hormones, principalement de l’insuline. Lorsque le sucre n’est pas assimilé trop rapidement, il constitue une matière première essentielle. Nous l’utiliserons comme bois de chauffage pour nos cellules ou comme matériau de construction pour créer nos propres structures glucidiques.

 

  • squelette dentsNous mangeons trop de sucre, alors nous le stockons :

-soit nous le transformons en glucides complexes entreposées dans le foie (le glycogène)

-soit nous le transformons en graisse stockée dans les tissus adipeux.

  • Une heure de sport suffit à épuiser les réserves de glycogène.

De toutes les particules alimentaires, les graisses sont les plus efficaces et les plus précieuses : les lipides concentrent deux fois plus d’énergie par gramme que les glucides ou les protéines. Grâce à eux, nous constitutions une gaine autour des nerfs qui permet à nos pensées de circuler à la vitesse de l’éclair.

  • Les lipides ne sont pas solubles et ne peuvent pas être assimilés par le sang : ils empruntent un autre chemin : notre système lymphatique. Chaque vaisseau sanguin est escorté par un vaisseau lymphatique.

– Tandis que les vaisseaux sanguins, rouges et rebondis, acheminent les nutriments vers nos tissus,

– les vaisseaux lymphatiques, minces et blanchâtres, vont y chercher du liquide, la lymphe, et transportent ainsi un peu partout les cellules immunitaires qu’elle continent.

  • Pour pouvoir recueillir toutes les graisses digérées sans risque de se boucher, tous les vaisseaux lymphatiques converge vers un gros vaisseau : le conduit thoracique
  • Les lipides sont collectés dans les vaisseaux lymphatiques, puis regroupés dans le conduit thoracique. Celui-ci remonte le long de la colonne vertébrale pour déboucher en plein dans le cœur : c’est là qu’afflue tout le liquide collecté, qu’il provienne des jambes, des paupières ou de l’intestin. Les graisses sont donc déversées directement dans le cœur.
  • Contrairement à tout ce que nous digérons d’autre, elles ne font pas de détour préalable par le foie.
  • Pour que les graisses nocives et dangereuses soient neutralisées, il faut d’abord que le cœur pompe dans le corps tout ce qui lui a été livré, et que les gouttelettes de graisses glissent par hasard dans un vaisseau sanguin du foie. Comme il y a beaucoup de sang dans le foie, la probabilité d’une telle rencontre est élevée.
  • Si les mauvaises graisses peuvent avoir des effets néfastes, les bonnes graisses, elles, sont capables de faire des miracles. De nombreuses études suggèrent que l’huile d’olive pourrait protéger de l’artériosclérose, du stress cellulaire, de la maladie d’Alzheimer, et des maladies oculaires (dégénérescence maculaire). Les bonnes bactéries intestinales apprécient aussi ses bienfaits.
  • Attention, la chaleur a des effets dévastateurs sur elle ! Elle peut subir des modifications chimiques.
  • Il est nécessaire de consommer plus de graisse végétale qu’animale.
  • Les acides aminés représentent le troisième élément constitutif de notre alimentation, après les glucides et les lipides.
  • Les différentes particules des acides aminés sont constituées en chaînes : les protéines.
  • C’est sur la base des protéines que nous élaborons notre ADN, notre patrimoine génétique, transmis aux nouvelles cellules fabriquées chaque jour.
  • Certaines plantes contiennent tous les acides aminés importants en quantité suffisante : le soja, quinoa, amarante, spiruline, sarrasin, chia.

Allergies, sensibilités et intolérances :

L’une des hypothèses de l’apparition des allergies a pour point de départ la phase digestive qui se déroule dans l’intestin grêle.

Si nous parvenons à fragmenter une protéine en différents acides aminés, de minuscules morceaux peuvent subsister. Normalement, ils sont assimilés par le sang. Mais, une fois enfermées dans une gouttelette de graisse, elles pourraient arriver dans la lymphe. Des cellules immunitaires pourraient repérer cet intrus, et l’attaquer ! Les cellules immunitaires de la bouche repère l’intrus et provoquent une allergie de plus en plus prononcée, jusqu’à l’œdème du visage ou de la langue.

Maladie cœliaque et sensibilité au gluten :

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Une autre hypothèse est présentée : la perméabilité  de la paroi intestinale. Des résidus de nourriture arrivent dans les tissus intestinaux et la sang.

Dans la maladie cœliaque, la consommation de blé peut entraîner d’importantes inflammations, détruire des villosités intestinales, et affaiblir le système nerveux. Maux de ventre, diarrhées, retard de croissance  sont les effets possibles.

Intolérance au lactose et malabsorption du fructose :

Le lactose est un glucide présent dans le lait. L’enzyme digestive qui les dissocie, la lactase,  provient des plus petites villosités de l’intestin grêle. Sans lactase, maux de venter, diarrhées, ballonnements, symptômes proches de ceux de l’intolérance ou de la sensibilité au gluten.

Le fructose, sucre que l’on trouve notamment dans les fruits, s’il est malabsorbé, peut provoquer des troubles digestifs, dès la plus petite quantité absorbée. Sur plusieurs années, cela peut tout à fait être la cause d’humeurs dépressives, due à la relation étroite entre les « transporteurs » de fructose et la sérotonine (neurotransmetteur qui, s’il est carencé, peut engendrer des dépressions.)

Nos ancêtres, les chasseurs-cueilleurs, mangeaient chaque année jusqu’à 500 variétés de racines, herbes, et de végétaux. Nous nous nourrissons aujourd’hui le plus souvent de 17 plantes utiles….Rien d’étonnant que notre tube digestif ait du mal à « digérer » cette évolution !

Le carnet de scatologie : composition, couleur, et consistance :

Les excréments sont principalement composés de ce que nous mangeons : ERREUR !

  • La matière fécale est composée, au trois quart d’eau.
  • Un tiers des matières solides sont des bactéries.
  • Un tiers est composé de fibres non digestibles.
  • Le dernier tiers est un amas de substances dont le corps veut se débarrasser : déches de médicaments, colorants, cholestérol…

COULEUR :

Du brun au beige

CONSISTANCE :

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L’échelle de Bristol, 1997, répartit les selles en 7 catégories, suivant leur consistance.

Le type 4 est le nec plus ultra.

Le cerveau d’en bas :

Les muscles lisses ne sont pas soumis au contrôle volontaire, dépourvus de stries caractéristiques des muscles que nous contrôlons volontairement : les muscles striés.

Les muscles lisses englobent nos vaisseaux sanguins. Lorsque nous sommes gênés, nous rougissons, sous l’effet d’émotions, comme la honte, les muscles lisses se relâchent, et les veinules du visage se dilatent.

A l’inverse, en situation de stress, la musculeuse des vaisseaux a tendance à se contracter, les vaisseaux se resserrent et le sang doit alors forcer le passage, ce qui peut induire une hypertension.

Le tube digestif n’a pas moins de trois couches de muscles lisses. Le chorégraphe responsable de ses mouvements, c’est le système nerveux viscéral, ou, le système nerveux autonome.

 

Le grand voyage de la nourriture :

  • Les YEUX : nous voyons d’abord notre nourriture, le cliché est envoyé, par notre cerveau au centre salivaire, qui contrôle la sécrétion de salive, et à l’estomac qui fabrique un pe de sucre gastrique.
  • Le NEZ : l’odeur doit être d’abord dissoute dans le mucus pour atteindre les nerfs olfactifs qui ont des récepteurs dédiés pour toutes les odeurs, certains travaillent beaucoup, d’autres moins.
  • La BOUCHE : le muscle de la mâchoire est le plus puissant du corps, celui de la langue est strié et le plus agile. L’émail de nos dents est le matériau le plus dur que nous soyons capables de fabriquer. La mâchoire exerce sur une molaire une pression de 80 kilos !
  • Le PHARYNX : lors de la déglutition la base de la langue s’abaisse pour laisser passer le bol alimentaire, une vague de salive l’emporte et la fait disparaître dans l’œsophage.
  • L’ŒSOPHAGE : il s’élargit au passage du bol alimentaire et se referme ensuite. Le péristaltisme est l’ensemble des contractions musculaires permettant la progression du bol alimentaire. Le premier tiers de l’œsophage est compos de muscles striés, nous avons encore conscience de la première étape du chemin. Ensuite, ce sont des muscles lisses. Le sphincter œsophagien ferme la partie inférieure de l’œsophage, pour s’ouvrir sur l’estomac. A l’âge adulte nous déglutissons entre 600 et 2000 fois par jour.
  • L’ESTOMAC : il s’étend et s’étire à l’envi, faisant de la place à tous ceux qui veulent entrer. Des émotions comme la peur ou le stress peuvent nuire à la dilatation de ses muscles lisses, et nous sommes vite rassasiés ou écœurés après une bouchée. Le brassage dans l’estomac peut durer 2 heures, pour réduire chaque bouchée en minuscules particules de 0,2 mm. A ce stade, les particules rejoignent le pylore, vers l’entrée de l’intestin grêle. Les glucides simples (pâte à tarte, riz) s’engouffrent rapidement vers l’intestin grêle, alors que les protéines et les lipides sont maintenues plus longtemps dans l’estomac.
  • L’INTESTIN GRELE : la nourriture qui dépasse le pylore change de nom, elle s’appelle le chyme, il va disparaître presque en totalité par les parois, dans le sang. Une heure après avoir digéré, le pylore s’ouvre et se débarrasse de tous les restes alimentaires dans l’intestin grêle (Complexe Moteur Migrant, CMM)

 

Entre deux cycles de digestions, quand l’estomac et l’intestin grêle sont vides, c’est le seul moment où nous pouvons faire une pause « ménage ». Cette pause nécessaire nous oblige à laisser une pause de 5 heures entre les repas.

  • Le GROS INTESTIN : la valvule iléocæcale sépare l’intestin grêle du gros intestin. Notre flore intestinale peut s’épanouir en toute tranquillité. Quand la peur nous saisit, notre cerveau arrache notre gros intestin à sa tranquillité, il n’a plus le temps de réabsorber les liquides, et nous avons la colique. Le gros intestin féminin est un peu plus flegmatique que le gros intestin masculin. Il s’écoule en moyenne une journée entre l’ingestion d’un aliment et sa présence dans les cuvettes, la moyenne se situe entre 8 heures et trois jours et demi. Les personnes constipées sont moins sujettes aux pathologies du rectum.

Ça vous laisse un goût amer :

Les responsables des renvois gastriques, reflux, remontés acides…ce sont les nerfs digestifs. Ils régulent les muscles. S’ils reçoivent des informations erronées, ils agiront de façon erronée : ils ne retiennent pas le suc gastrique et le laissent partir en arrière.

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La jonction entre l’œsophage et l’estomac est le cardia, c’est l‘endroit où se déroule les remontées acides, pour une personne sur trois, en France. A cet endroit, deux systèmes nerveux doivent travailler de concert : le système nerveux couplé au cerveau et le système nerveux de l’appareil digestif. Voilà pourquoi, pour lutter contre ces reflux,

  • il est bon de mâcher du chewing-gum et de boire du thé : les petites gorgées indiqueront aux nerfs la direction à prendre, VERS l’estomac !
  • la relaxation est aussi indiquée, pour parler au système nerveux couplé au cerveau, afin de réduire le nombre de messages précipités envoyées au cerveau.
  • Supprimer les aliments riches en glutamates (E 621)

Les antiacides ne sont jamais une solution à long terme.

Le véritable danger des remontées acides est la bile, qui, depuis l’intestin grêle peut remonter jusqu’à l’œsophage via l’estomac.

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Quand ça coince….

Face à la constipation, la question à poser n’est pas combien de fois (moins de trois fois par semaine) mais- « est-ce que tu peines ? »

 

 

 

 

Méthode non conventionnelle : la balançoire

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La tête et le ventre :

  • Le nerf vague est la voie de communication la plus importante et la plus rapide entre le cerveau et l’intestin. Il traverse le diaphragme, passe par le médiastin (la région entre les poumons qui contient le cœur), longe l’œsophage, monte dan le cou et arrive au cerveau.
  • Ce nerf c’est un peu une ligne téléphonique qui relie l’intestin à la centrale cérébrale et lui permet de lui rendre compte de ses impressions.
  • Le cerveau utilise ces informations pour se faire une idée de ce qui se passe dan le corps. L’intestin est une immense matrice, il dispose d’un système nerveux conséquent, d’une vaste surface qui fait de lui l’organe sensoriel le plus étendu du corps. Il ressent tout de notre vie intérieure et travaille au niveau du subconscient.

A l’âge des couches, notre « moi » repose sur ces deux entités : le tube digestif et le cerveau.400x260 ct 300x195 1

  • De l’irritabilité de l’intestin à la dépression, en passant par le stress:

Un intestin en bonne santé n’utilise pas le nerf vague, il traite les informations en interne. Quand le nerf vague veut communiquer une information importante au cerveau, il doit passer un contrôle : le thalamus.

  • Quand on souffre d’une irritabilité de l’intestin, il y a un dysfonctionnement de la communication entre l’intestin et le cerveau.
  • Le syndrome de l’intestin irritable s’exprime souvent par une sensation gênante de pression dans l’abdomen ou des borborygmes et une tendance aux diarrhées ou à la constipation. Les personnes touchées sont plus sujettes aux états anxieux, à la dépression.
  • A l’origine d’une telle situation, il peut y avoir des micro-inflammations non décelées, une mauvaise flore intestinale, ou des intolérances alimentaires non identifiées. A l’examen, aucun dommage visible ne peut être repéré au niveau de l’intestin.

Dans le cas des échanges entre l’intestin et le cerveau, le stress figure sans doute parmi les plus importants stimuli.

  • Quand notre cerveau identifie un problème de taille, une course contre la montre, une situation contrariante, son ambition est de le régler. Il a besoin d’énergie. Cette énergie, il se la procure essentiellement au niveau de l’intestin.
  • Via les fibres nerveuses dites sympathiques, l’intestin est informé de l’état d’urgence, et que pour une fois il doit obéir. Il consomme alors moins d’énergie pour la digestion, produit moins de mucus et ralentit sa propre irrigation sanguine.
  • Si ce dispositif dure, l’intestin peut envoyer des signaux au cerveau : fatigue, manque d’appétit,  mal être, coliques…dans les cas des vomissements émotionnels, en situation de stress, l’intestin se débarrasse de nourriture pour faire face au sevrage énergétique prescrit par le cerveau.
  • Sur la durée, l’intestin reste moins bien irrigué, sa muqueuse est plus fine, se parois plus fragiles.

Le stress influence la météo intestinale :

nous ne sommes pas que les victimes de nos bactéries intestinales,

mais aussi les jardiniers de notre paysage abdominal.

Pas de stress, pas de tension lors des repas. Les repas devraient être des zones de calme, sans dispute, sans zapping d’une chaîne à l’autre….

  • Le lactobacille L.plantarum et la bifidobactérie B.infans peuvent être recommandées en traitement de la douleur chez les patients atteint du syndrome de l’intestin irritable.
  • L’hypnothérapie obtient de bons résultats, souvent meilleurs que la prise d’antidépresseurs !
  • Les antidépresseurs agissent sur le cerveau et sur l’intestin, les deux étant dotés des mêmes types de récepteurs. Michael Gershon pousse la réflexion plus loin : la prise d’antidépresseur n’agissant que sur l’intestin, et non plus sur le cerveau, pour être efficace ?
  • 95% de la sérotonine (hormone du bonheur) est fabriquée…..dans les cellules de l’intestin !

Tout personne souffrant de dépression ou d’états anxieux, devrait garder à l’esprit qu’un ventre mal en point peu aussi être à l’origine d’humeurs noires !

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  • Là où se forme le « moi » : (Bud Craig)

  • L’insula reçoit des informations affectives en provenance de tout le corps. Chaque information est comme un pixel. Avec tous ces pixels, l’insula forme une image : la carte géographique des sentiments
  • Le rôle de notre cerveau c’est le mouvement. Grâce à la carte fournie par l’insula, notre cerveau peut projeter des mouvements utiles, c’est-à-dire, nous conduire vers un équilibre plus sain
  • Le cerveau est un organe. L’insula créé une image du corps, pour qu’elle ait du sens, elle s’imprègne aussi de la perception de notre environnement et de l’expérience tirée de notre passé. Plus nous combinons d’informations, plus les mouvements dont nous sommes capables sont intelligents

D’après Bud Craig, une telle image composite est générée toutes les quarante secondes. Cette suite d’images compose un film. Le film du « moi », notre vie.

« Je ressens, de sorte que je pense, donc je suis »

Paraphrase de Descartes.

LA PLANÈTE MICROBIENNE :

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Chaque être humain est une planète :  le front est une prairie dégagée, les coudes, une terre désertique, les yeux, deux lacs salés, l’intestin une forêt, une jungle gigantesque peuplée de créatures les plus étonnantes qui soient : les bactéries, petits points lumineux sur fond de ténèbres.

La carte des bactéries n’est étudiée que depuis 2007. Parmi tous les micro-organismes qui se baladent en nous et sur nous, formant nos différents microbiotes, 99% se trouvent dans l’intestin.

 

 

  • L’homme et ses sous-locataires:
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Les bactéries sont des petits organismes unicellulaires. La plupart des bactéries sont inoffensives et utiles.

Notre microbiote intestinal pèse 2 kilos et héberge 100 milliards de bactéries.

Un gramme d’excréments contient plus de bactéries que d’humains sur la terre.

La communauté microbienne

  • décompose pour nous les aliments non digestibles,
  • elle alimente notre intestin en énergie,
  • fabrique des vitamines,
  • désagrège les toxines et les médicaments et
  • entraîne  notre système immunitaire.
  • Nos bactéries sont de petites usines de production, et les substances produites (acides, gaz, graisse, varient selon les bactéries.

Les bactéries sont à l’origine de notre groupe sanguin.

Le microbiote (du grec : petit et vie) désigne la population microbienne qui nous habite,
et le microbiome désigne l’endroit où ils vivent, mais aussi la somme réunie de leurs gênes. Le terme de  flore intestinale remonte au temps où l’on comparait avec le règne végétal, ce qui n’est pas tout à fait correct.

Les bactéries sont très nombreuses dans la partie inférieure de l’intestin : gros intestin et rectum.

Il y a 10 ans, les scientifiques pensaient qu’il n’y avait qu’un nombre défini de bactéries à peu près identiques chez tous les êtres humains.

Les appareils dont nous disposons actuellement nous montrent des milliards de bactéries.

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  • Le système immunitaire et les bactéries

    La majeure partie (80%) de notre système immunitaire est située dans notre intestin. Les bactéries se tiennent dans un réservoir circonscrit, la muqueuse intestinale, et ne menacent pas nos cellules.

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Dans l’intestin même, notre système immunitaire doit être attentif :

  • il ne doit pas exterminer toutes les bactéries,
  • il doit détecter dans la masse les organismes trop dangereux et les isoler du reste,
  • il doit en plus faire la différence entre les cellules des bactéries et nos propres cellules humaines.

Tout comme nous sommes influencé par le grand monde dans lequel nous vivons, nous sommes influencés par le petit monde qui vit en nous. Ce petit monde n’est pas le même chez chacun d’entre nous.

  • guts 556x423 1A l’aube de la flore intestinale :

Dans le ventre de nos mères, nous sommes dépourvus, en général, de tout germe. Chez les enfants nés par césarienne, il faut attendre des mois avant que leur flore intestinale, la population bactérienne de l’intestin, se normalise. Ceux nés par voie naturelle sont tombés dans la potion magique de probiotiques, dès la naissance

  • Le petit peuple:

En matière de microbiote, l’être humain est considéré comme adulte à l’âge de trois mois : savoir ce qu’on aime et comment on fonctionne.

Le biologiste dépose dans deux tiroirs, ce qui est vivant et ce que n’est pas vivant.

Dans le tiroir du vivant, on place, selon trois catégories : les eucaryotes, les archées, et les bactéries.

  • Les eucaryotes : possèdent les cellules les plus grosses et les plus complexes. Les levures sont les plus connues.
  • Les archées : leurs cellules sont petites et complexes
  • Les bactéries constituent 90% de notre population intestinale
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  • Les gènes de nos bactéries :

    Les gènes sont des possibilités, des informations. Ils peuvent nous imposer quelque chose, comme ils peuvent nous proposer une compétence.

Les bactéries intestinales ont 150 fois plus de gènes qu’un être humain.

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Cette énorme compilation de gènes est appelée microbiome. Chaque microbiome se compose de nombreux gènes permettant de décomposer les glucides, et les protéines, et de fabriquer des vitamines.

Une bactérie est composée de quelques milliers de gènes.

Il y a jusqu’à 100 milliards de bactéries par intestin.

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Dans chaque pays intestinal, malgré une grande diversité, l’ordre règne, autour de 3 familles bactériennes : Bactéroides, Prevotella, Ruminococcus.

  • Les TROIS types d’intestin:

BACTEROIDES : Ces bactéries assimilent les glucides et produisent n’importe quel type d’enzyme assimilatrice. On les soupçonne de nous faire prendre du poids, elles apprécient la viande et les acides gras saturés. Elles fabriquent une très grande quantité de biotine (vitamine B8, fabrique des glucides et des lipides pour notre corps, et décomposent les protéines.)

PREVOTELLA : ces bactérie produisent des composés du souffre. (Odeur d’œuf pourri) La vitamine spécifique de cet entérotype est la vitamine B1, indispensable au cerveau.

RUMINOCOCCUS : les parois cellulaires des végétaux est leur nourriture préférée. Elles fabriquent l’hème, substance nécessaire pour fabriquer le sang.

  • Le rôle de la flore intestinale :

La colonisation des bactéries est la plus importante vers la fin de l’intestin grêle, là ou la digestion est quasiment achevée, il ne s’agit que de transporter les restes non digestibles vers la sortie.

Nos bactéries ne se contentent pas de décomposer notre repas, elles fabriquent aussi de nouvelles substances : les vitamines.

  • Comment les bactéries peuvent-elles faire grossir ? Trois hypothèses:

  1. Les personnes dont la flore intestinale tire plus de substances de la nourriture, auront moins de poids que les autres, à repas équivalents. Chez les personnes en surpoids, la flore intestinale est moins diversifiée, les bactéries, spécialisées dans le métabolisme des glucides y étaient majoritaires. A partir des glucides, non digestibles, les bactéries sont capables de fabriquer des acides gras, qui peuvent nourrir le reste du corps.
  2. Les états inflammatoires « subcliniques » sont des états inflammatoires légèrement supérieurs à la moyenne, cet état fait grossir, les graisses sont moins bien brûlées. Il n’y a pas que les bactéries capables de déclencher cet état : les déséquilibres hormonaux, une carence en vitamine D, un excès d’œstrogènes, ou une alimentation trop riche en gluten.
  3. Une hypothèse, émise en 2003, postule que les bactéries de l’intestin pourraient agir sur l’appétit de leur hôte. Les bactéries peuvent accéder au cerveau. Quand nous mangeons ce dont nos bactéries raffolent, elles nous envoient un message de satiété. Ce qu’elles aiment, ce sont les aliments qui arrivent au gros intestin, sans avoir été digérés, et qu’elles peuvent alors consommer.
  • Cholestérol et bactéries intestinales:

La bactérie Lactobacilius reuteri, sous forme gastrorésistante, permet de diminuer le mauvais cholestérol, de 8,9% à 30%, sans effets indésirables.

Cholestérol signifie : kholé, la bile, et steros, ferme. La bile sert de moyen de transport aux graisses et au cholestérol.

Les bactéries, possédant des gènes BSH, peuvent influer sur la bile pour qu’elle fonctionne moins bien. Le cholestérol libéré et la graisse de la bile ne sont alors plus absorbés lors de la digestion.

Les bactéries peuvent aussi assimiler directement le cholestérol et l’intégrer à leur paroi cellulaire : elles peuvent le transformer en une autre substance.

Attention, le cholestérol est nécessaire pour le corps. Tout est une question de mesure !

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    Dans le rôle du méchant : les mauvaises bactéries et les parasites :

  • Les salmonelles portent le chapeau :

Cette bactérie se fixe sur la paroi intestinale, de là, elle pénètre dans nos cellules et provoquent un syndrome inflammatoire.

Quelques règles à suivre :

  1. Les bactéries survivent mieux dans les fentes des planches à découper en bois.
  2. Tout ce qui a été en contact avec de la viande crue, coquilles des œufs doit être lavé soigneusement.
  3. Bien faire chauffer toute préparation à base d’œufs et de viande crue
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Helicobacter : le plus vieil ami de l’homme (plus de 5000 ans) :

La bactérie Helicobacter pylori est présente  dans l’estomac de la moitié de l’humanité. Logée dans l’estomac, elle produit des gastrites, voire des ulcères de l’intestin grêle. Quand il y a une inflammation chronique, les cellules sont irritées en continu et finissent par se décomposer elle-même. L’évolution peut se détériorer vers une cancer de l’estomac. 1% de la population est porteur de cette bactérie, mais la moitié de l’humanité est porteuse de ce germe….

Un lien est établi entre Helicobater pylori et maladie de Parkinson.

Mais, cette bactérie peut aussi interagir avec notre corps pour le grand bien de ce dernier. Elle offre une protection contre l’asthme, l’eczéma.

  • Les toxoplasmes, hôtes kamikazes du chat:

Toxoplasma gondii est un parasite capable de nous influencer en agissant sur les centres cérébraux, responsables de la peur, des odeurs et du comportement.

  • Les Oxyures, ingénieuses créatures:

Une infestation incontrôlée peut avoir trois conséquences :

  1. Difficulté à dormir, à se concentrer, plus nerveux ou plus sensible que d’habitude.
  2. Quand les vers ne restent pas là où ils devraient être, il faut s’en débarrasser.
  3. Intestins sensibles.

DE LA PROPRETÉ ET DES BONNES BACTÉRIES :

Pour donner un coup de propreté à l’intérieur de notre corps, nous avons

  1. Les antibiotiques : (anti = contre, bios = la vie) repoussent les méchants agents pathogènes.
  2. Les probiotiques : (pro=pour, bios = la vie) bactéries vivantes que nous ingérons pour améliorer notre santé
  3. Les prébiotiques : (pré : avant, bios = la vie) aliments qui atteignent le gros intestin pour nourrir les bonnes bactéries, pour qu’elles se développent mieux que les mauvaises

Plus les standards d’hygiène sont élevé dans un pays, plus  il y a d’allergie et de maladie auto-immune. La nouvelle conception de la propreté laisse peu de place pour l’extermination systématique des petits peuples qui nous entourent. Plus de 95% des bactéries de ce monde sont inoffensives pour nous. Nombre d’entre elles sont nos meilleurs alliés.

Nettoyer, c’est réduire le nombre de bactéries, pas les éliminer toutes !

  • 4 méthodes d’entretien intelligent :
  1. DILUER : laver les fruits et légumes, essorer torchons et éponges et les sécher.
  2. SÉCHER : les bactéries ne peuvent se reproduire sur des surfaces sèches. Les aliments séchés se conservent plus longtemps et ne pourrissent pas.
  3. RÉGLER LE THERMOSTAT : ne pas dépasser les 5°dans le réfrigérateur, les bactéries E.COLi ne survivent pas à un lavage que-delà de 40°.
  4. NETTOYER : cela équivaut à détacher des surfaces un film de graisse et de protéines, en même temps, on retire toutes les bactéries qui se sont logées dans ou sous ce film, avec de l’eau. Se laver trop souvent n’a aucun sens, nous éliminons le film graisseux protecteur, nous exposons notre peau sans défense à toutes sortes d’agressions extérieures.

Nettoyer avec des bactéries : désinfecter les aisselles avec des bactéries sans odeur…repoussent les bactéries puantes !

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    Les antibiotiques:

La meilleure arme contre les bactéries dangereuses, ils ont trois principes de fonctionnement :

  1. Transforment les bactéries en passoires pleines de trous
  2. Empoisonnent les bactéries
  3. Rendent les bactéries stériles.

En prenant des antibiotiques de façon inconsidérée, on tue nos bactéries utiles, on se fait plus de mal que de bien !

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Les antibiotiques n’ont AUCUN effet contre des virus.

Par contre, ils peuvent modifier la flore intestinale.

Si l’intestin en général est capable de résister après une prise d’antibiotique, i y a résilience.

Parfois, il y a résistance de certaines bactéries aux antibiotiques…

  • Alternatives aux antibiotiques?

Il existe des antibiotiques végétaux  sous forme concentrée : à base d’huile de moutarde, extraits de camomille, de sauge, ils lutent contre les bactéries et certains contre les virus.

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    Les probiotiques:

L’acidité (choucroute) et les bonnes bactéries protègent la nourriture des mauvaises bactéries, c’est la méthode la plus ancienne et la plus saine pour conserver la nourriture.

  1. Massage et baume : nombre de bactéries probiotiques prennent soin de notre intestin. Leur gène permet de fabriquer de petits acides gras qui enduisent nos villosités intestinales, qui deviennent bien plus stables et plus grosses, améliorant leur capacité à assimiler aliments minéraux et vitamines.
  2. Service de sécurité.
  3. Conseil et coaching : on peut se procurer des bactéries comme intérimaires pour des périodes difficiles. Bon pour la diarrhée, pour le système immunitaire, lutte contre les allergies

N’oublions pas que plus de 60% de nos bactéries intestinales sont encore inconnues.

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    Les prébiotiques:

Favoriser les bonnes bactéries en consommant les bons aliments, la seule exigence : qu’il y ait dans l’intestin concerné de bonnes bactéries.

Les fibres alimentaires ne sont pas assimilées dans l’intestin grêle, le sont dans le gros intestin, où elles nourrissent nos bactéries. Les plats avec prébiotiques : asperges, poireau, ail, oignons

Notre alimentation compte parmi les facteurs qui influent le plus sur nos bactéries, et les prébiotiques sont les outils les plus efficaces dont nous disposons pour favoriser les bonnes bactéries, celle qui sont dans notre intestin et qui comptent bien y rester.